En partant de 2 plans de traitements différents sur un même visage, notre médecin vous indique les do’s et don’ts en matière d’injections à travers une icône de beauté ; Emily Blunt.
L’actrice de 41 ans est apparue méconnaissable sur le tapis rouge pour la promotion d’Oppenheimer en 2023. Son visage est gonflé, ses traits déformés et figés trahissent instantanément la réalisation d’injections.
Elle réapparaît en 2024 avec l’apparence que ses fans lui connaissent : des traits harmonieux, une peau lumineuse et rebondie, ainsi qu’un visage qui a retrouvé les expressions naturelles qui lui ont valu un oscar.
La quantité de produit est un paramètre clé. Une trop grande quantité de Botox® peut figer les traits, mais pas seulement. Chez Emily Blunt, notre médecin note une sur-injection au niveau du front et des pattes d’oie. Résultat : les muscles responsables du haussement des sourcils ne peuvent plus assurer leur fonction. Les sourcils semblent figés, aplatis et tombants, et les yeux sont mornes. Côté acide hyaluronique, la quantité de produit injecté doit dépendre du profil du patient. Y’a-t-il des pertes de volumes à combler ? Les lèvres sont-elles assez grandes pour accueillir autant de produit ? On constate une légère moustache d’acide hyaluronique chez l’actrice, fruit d’une injection excessive mais aussi d’une mauvaise technique qui ont provoqué la migration du produit.
La profondeur des injections est déterminante pour le résultat final. Les injections de Botox® sont moins sujettes à ce paramètre, dans la mesure où elles sont réalisées dans les muscles. L’acide hyaluronique, quant à lui, se décline en plusieurs formules. Selon la densité du produit, la profondeur de l’injection varie. Par exemple, les injections volumatrices d’Emily Blunt ont probablement été réalisées dans les couches profondes de la peau, en l’occurrence dans la couche de graisse en dessous des muscles. En créant autant de volume dans les joues, les yeux s’enfoncent et se perdent dans le visage : l’harmonie des traits est bouleversée. De la même manière, en injectant trop profondément dans la vallée des larmes, le médecin risque de toucher la poche malaire qui retient l’hydratation. Résultat : un gonflement du haut des joues, caractéristique du Pillow Face.
Le placement des injections se doit d’être stratégique. Pour le Botox®, il faut trouver un équilibre pour lisser efficacement les rides sans figer les traits du visage. Dans le cas d’Emily Blunt, les pattes d’oie ont été excessivement injectées sur tout le contour de l’œil pour lisser les rides. L’effet pervers de tous ces points d’injection est une apparence congestionnée et un aspect gonflé. Lorsqu’elle sourit, seule sa bouche se meut et les yeux restent immobiles. On constate immédiatement que les expressions de son visage ne sont pas naturelles. Lorsque le médecin injecte cette zone, il doit veiller à sauvegarder des points de mouvement pour garantir la cohérence faciale des expressions.
L’actrice a choisi d’opter pour un ovale plus large et anguleux, avec des pommettes hautes et proéminentes qui ont dénaturé ses traits. Ce look très en vogue chez les célébrités ne convient pas à toutes les physionomies, et dans le cas d’Emily, masculinise le visage. Ici, il faut porter une attention particulière au contouring à l’acide hyaluronique. Des injections excessives et mal placées dans le haut des joues peut amener le produit à migrer sur les tempes, et accentuer davantage l’élargissement du visage. Dans le cas d’Emily, ses proportions faciales ont été renversées avec un tiers moyen beaucoup plus large que le reste du visage, un autre symptôme du pillow face.
Lorsqu’on réalise des injections, il est impératif de travailler la qualité de la peau en parallèle si on souhaite éviter le Botox Paradoxe. Les injections ne sont pas un traitement anti-âge qui se suffit à lui-même. Elles permettent de travailler les couches profondes de la peau (rides, volumes), mais pas la surface. Ceci se remarque intensément sur le visage d’Emily Blunt, qui affiche un teint terne avec des pores et des ridules visibles. On voit que sa peau est mature, néanmoins elle est lisse et les volumes sont proéminents. Ce manque évident de cohérence dans l’apparence est un des éléments qui trahit la réalisation d’injections. En complément des injections, notre médecin préconise : la radiofréquence pour la fermeté de la peau, les SkinBoosters pour l’éclat et le Laser Resurfaçant pour gommer les imperfections.
Lorsqu’on opte pour des injections, en particulier pour la première fois, il est préconisé de procéder petit à petit, quitte à faire des retouches. Ne vaut-il pas mieux réaliser des petits ajustements plutôt que d’arborer une apparence qui ne vous convient pas pendant plusieurs mois ? Emily Blunt a fait le choix de la sobriété un an après son pillow face, en optant pour des plus petites quantités et des meilleurs placements d’injection. Un pari gagnant !
En matière de Botox®, le caractère naturel du traitement dépend de la quantité et du placement des injections. Un an plus tard, Emily Blunt a revu sa stratégie, mais probablement pas le même médecin. Elle a opté pour des injections beaucoup plus légères et diffuses lui permettant de retrouver tous les mouvements et les émotions de son visage. Les points de mouvement ont été brillements sauvegardés : le contour des yeux est mobile, les sourcils sont expressifs et réhaussés, le sourire se dessine gracieusement sur son visage.
L’acide hyaluronique est un produit aux multiples consistances et facettes qui ne se limite pas seulement à son pouvoir volumateur. Lorsqu’il est fluide, l’acide hyaluronique est un excellent hydratant ; il densifie et illumine la peau en la maintenant gorgée d’hydratation. Combiné à l’hydroxyapatite de calcium, l’acide hyaluronique se fait inducteur collagénique pour améliorer la qualité et l’élasticité de la peau, toujours sans effet de volume grâce à l’HArmonyCA. Dans le cas d’Emily Blunt, il est probable qu’elle ait réalisé des injections d’acide hyaluronique fluide pour nourrir son épiderme de l’intérieur, ce qui lui confère ce teint frais et éclatant.
Grâce à l’hyaluronidase, une enzyme capable de décomposer l’acide hyaluronique, il est possible de dissoudre des injections qui ne vous conviennent plus. C’est sûrement le premier traitement de correction qu’Emily Blunt a réalisé pour rectifier sa pillow face, en dissolvant le surplus de fillers qui déformait son visage. Plutôt que d’essayer de rééquilibrer les proportions en ajoutant encore plus de produit, il semble plus avisé de dissoudre les résultats inesthétiques et de repartir sur de nouvelles bases avec un médecin compétent et un plan de traitement adapté.
On ne le répètera jamais assez : les injections seules ne constituent pas un traitement anti-âge suffisant. À en juger par l’apparence resplendissante de sa peau, Emily Blunt l’a bien compris. Il semblerait que son approche de la médecine esthétique ait changé ; elle est passée d’une logique curative à une logique préventive. Son nouveau plan de traitement semble inclure divers inducteurs collagéniques et biostimulants, qui lui confèrent une peau souple, rebondie et éclatante de santé. C’est peut-être la différence la plus frappante entre ces deux photos. En stimulant ses réserves de collagène, l’actrice conserve le capital jeunesse de son visage et l’élasticité de ses tissus. Avec une telle qualité de peau, les injections incarnent davantage un accessoire à son plan de traitement, plutôt qu’une solution.
En France, seuls les médecins sont autorisés à réaliser des injections. Pour trouver le bon, il est important que celui-ci coche certaines cases. D’abord, sa compétence doit être totale et facilement vérifiable. N’hésitez pas à poser des questions sur son activité et sa spécialisation. De belles injections sont en premier le lieu le fait d’une parfaite connaissance de l’anatomie faciale.
Ensuite, le praticien doit être doté d’une boussole éthique qui le mène à défendre l’intérêt général du patient. Et quel meilleur indicateur que l’apparence des autres patients en salle d’attente ? Si vous apercevez plus d’un Pillow face, ces visages sur-injectés déformés, courrez ! Enfin, on reconnaît un bon praticien à la dimension artistique qu’il insuffle à son travail. De belles injections incluent le respect des proportions et de l’harmonie faciale.
Comme on choisit un vêtement à sa taille, vos injections aussi se doivent de vous aller comme un gant. Taille du font, position des pommettes, ossature… ils sont tant de paramètres cruciaux que le médecin doit prendre en compte afin d’élaborer un plan de traitement personnalisé.
Les traits qui composent chaque visage sont uniques. Pour les sublimer sans les altérer, le médecin doit les décomposer attentivement pour mettre en valeur leur singularité. Une consultation approfondie avec un médecin investi et à l’écoute est un must avant d’entreprendre un traitement.
Le choix du médecin détermine par extension les techniques et les outils utilisés. Pour proposer des traitements doux et efficaces, la médecine esthétique innove et se réinvente perpétuellement. Afin d’offrir les résultats les plus subtils et harmonieux à nos patients, La Maison Lutétia a fait le choix de développer ses propres méthodes d’injections.
Notre injecteur exclusif de Botox® a été conçu pour délivrer juste dose de produit afin de lisser les rides tout en préservant les expressions du visage. Côté fillers, notre French Kiss®, méthode saluée pour son rendu ultra naturel, est prodigué à la canule. Cet outil permet de rompre avec l’ostentatoire Russian Lips réalisé à l’aiguille, trop souvent à l’origine de la migration du produit et de la fameuse moustache d’acide hyaluronique.
Pour être efficace et indétectable, votre plan de traitement se doit d’être holistique. À leurs débuts, les injections étaient considérées comme des traitements qui se suffisent à eux-mêmes. Cette philosophie a notamment donné lieu au Botox Paradoxe ; une absence de rides et des volumes conservés contrastant avec peau relâchée et distendue.
Aujourd’hui, la médecine esthétique met l’accent sur la qualité de la peau pour garantir à chaque patient une apparence naturelle et harmonieuse. Exit les injections seules, désormais elles jouent en concert avec des traitements qui entretiennent la tonicité et la fermeté des tissus.
Afin de conserver une peau souple et ferme, les inducteurs collagéniques sont les meilleurs alliés. Pour préserver la tonicité de la peau, optez pour des protocoles à base de radiofréquence. Attention, ceux-ci sont à réaliser en amont des injections pour éviter de dissoudre les produits.
Pour une patientèle entre 30 et 45 ans, un traitement doux est idéal pour stimuler les fibres de collagène. Le Collagène Booster entretient la tonicité cutanée grâce à la radiofréquence bipolaire. La pièce à main diffuse des vagues de chaleur les couches de la peau afin d’induire la production de nouveau collagène. Au fil des séances, les tissus se raffermissent et la peau s’illumine tandis que les joues se teintent délicatement de rose.
À partir de 45 ans, un traitement plus soutenu est préconisé afin de prévenir le relâchement cutané ; le Microneedling Radiofréquence. L’action combinée des micro-aiguilles et de la radiofréquence permet de redensifier l’épiderme, lisser les imperfections tout en relançant la production de collagène. Au terme de votre protocole, la peau est visiblement tonifiée et souple.