Dès ses 18 ans, la chevelure de Donald Trump affiche des signes d’alopécie naissante. Ceux-ci se manifestent par un léger recul de la ligne frontale, ainsi qu’un creusement des golfes. Pour camoufler sa chute de cheveux, Trump rabat sa chevelure sur le côté et vers l’avant de la tête afin de feindre davantage de densité.
Sans le savoir, l’esthétique emblématique de la mèche brossée sur le côté est née.
C’est à 32 ans que le futur président des États-Unis semble avoir opté pour sa première greffe capillaire afin de redensifier ses golfes et sa ligne frontale. Dans les années 50, c’est la technique des « hair plugs » ou plugs capillaires développée par le Dr Norman Orentreich qui était pratiquée.
Cette technique consiste à prélever des touffes de cheveux de 4mm de diamètre et de les implanter à l’avant de la tête pour restaurer la densité capillaire. L’inconvénient de cette technique est l’épaisseur des mèches prélevées (4mm, contre 0,9mm avec la méthode DHI aujourd’hui), qui ne permet pas d’obtenir un résultat naturel. Les touffes de cheveux ainsi implantées peinent à se fondre avec le reste de la chevelure clairsemée et créent des démarcations qui donnent un effet « cheveux de poupée ».
D’autre part, cette greffe capillaire a nettement abaissé la ligne capillaire de Donald Trump, ce qui a bouleversé l’harmonie de son visage. Le médecin a créé une ligne excessivement droite comparée à sa ligne frontale naturellement en « V ». Ses cheveux gagnent du terrain sur son front, renversant les proportions de son visage.
On estime que pour être harmonieux, les trois tiers du visage doivent être proportionnels. Ici, le tiers supérieur de Donald Trump est nettement inférieur aux deux autres tiers de son visage.
Entre ses 32 et ses 39 ans, l’alopécie de Donald Trump progresse. La chute de ses cheveux se poursuit, créant un manque de densité sur le dessus de la tête. Harold Bornstein, ancien médecin personnel du président, s’est exprimé dans les médias au sujet de sa prescription de finastéride. Il semblerait que Trump ait opté pour ce médicament qui inhibe la production de DHT, l’hormone à l’origine de l’alopécie androgénétique, afin de stabiliser sa chute de cheveux.
En parallèle, le recul de ses golfes se poursuit et on remarque quelques temps plus tard une cicatrice prononcée au niveau de son golfe gauche. Trump semble avoir réalisé une seconde greffe capillaire, cette fois-ci grâce à la méthode du « rotational flap » ou volet rotatif, très populaire dans les années 80 et 90 en Californie. Cette technique consiste à prélever une bande de cheveux denses sur le côté du crâne en vue de la greffer sur le haut de la tête pour densifier les zones dégarnies.
La méthode du « rotational flap », bien qu’ancienne, a néanmoins porté ses fruits dans les cas d’alopécies avancées en permettant de créer une densité accrue sur des zones parfois complètement dégarnies. Dans le cas de Donald Trump, cette méthode a participé à créer davantage de densité, mais aussi à appuyer son style capillaire si particulier. Pour cacher ses cicatrices, le Président brosse ses cheveux toujours plus bas sur son front, abaissant davantage une ligne capillaire qui l’était déjà trop.
À 56 ans, la chevelure de Donald Trump a régressé en densité et en mouvement. C’est à ce moment-là qu’on suspecte une troisième greffe capillaire, qui aurait été réalisée via la technique FUT, très populaire au début des années 2000.
Cette méthode consiste à prélever une bande de cheveux à l’arrière du crâne afin d’en extraire les unités folliculaires et les réimplanter à l’avant de la tête. Dans le cas de Donald Trump, cette troisième greffe capillaire semble avoir permis de construire davantage de densité sur le dessus de la tête, mais aussi de renforcer la ligne frontale dans le bus de camoufler les cicatrices laissées par les précédentes interventions.
Cette troisième greffe capillaire a abaissé encore plus sa ligne frontale, achevant le look capillaire qu’on lui connaît aujourd’hui : une épaisse mèche de cheveux rabattue sur le front.
À 60 ans, le Président américain semble avoir opté pour une quatrième greffe capillaire. Cette fois-ci, c’est son manque de densité sur le haut de la tête qui semble avoir motivé ce projet de reconstruction.
On suppose que cette quatrième greffe capillaire ait été réalisée avec la méthode FUE, qui consiste à prélever des cheveux à l’arrière de la tête via un punch extracteur. L’implantation se fait en créant des trous de réception dans le cuir chevelu, que le médecin comble avec les greffons prélevés. Cette méthode est aujourd’hui celle qui est le plus utilisée à travers le monde, malgré des résultats inégaux et inesthétiques.
Ces trous de réception n’amènent pas un rendu naturel au niveau de la ligne frontale, et sont bien souvent à l’origine de l’effet « champ de poireaux ». Pour cause, cette méthode ne permet pas au médecin de contrôler la profondeur, la direction ou l’angle d’implantation. Sans ces éléments essentiels, la greffe capillaire prend des allures de postiches sur le front du président américain.
Le look capillaire de Donald Trump est marquant pour plusieurs raisons. D’abord, sa ligne frontale anormalement basse renverse les proportions de son visage et interpelle immédiatement ses interlocuteurs.
Puis, la quantité et la variété de traitements réalisés apportent un aspect désordonné à sa chevelure. Il semblerait que même Trump ne sache plus comment se coiffer pour dissimuler ses nombreuses cicatrices, et s’accommoder des mèches qui partent dans des directions contradictoires.
L’explication principale de ce phénomène est le manque de considération artistique dans les interventions précédemment citées. Hair plugs, rotational flap, FUT, FUE… Aucune de ses méthodes ne s’attache à la dimension artistique de la greffe capillaire. C’est précisément en cela que le développement de la méthode DHI est révolutionnaire.
La méthode DHI est la technique pratiquée en exclusivité à la Maison Lutétia. Elle constitue un pacte vertueux entre excellence médicale et considération artistique, qui ensemble permettent d’obtenir un résultat naturel et imperceptible. Fruit d’un protocole médical standardisé de plus d’une centaine d’étapes, la greffe capillaire DHI est réalisée par un médecin spécialement formé du début à la fin.
Une fois extraits, les greffons sont implantés grâce à un stylo implanteur de 0,9mm de diamètre qui octroie au médecin un contrôle total sur l’angle, la profondeur ainsi que la direction de l’implantation. Cet outil d’une grande finesse permet de créer un résultat imperceptible et toujours, sans cicatrices.
Le protocole médical le plus abouti s’associe à une vision artistique et artisanale de la greffe capillaire, qui s’expriment dès l’élaboration du plan de reconstruction. La clé pour un résultat naturel réside dans la construction de la ligne frontale. Comme en témoigne le cas de Donald Trump, cette ligne est garante de l’harmonie des proportions faciales. Alors, rien ne doit être laissé au hasard lors de sa reconstruction.
Ici, plusieurs éléments entrent en jeu. D’abord, le dessin, soit la position de la ligne. Celle-ci doit se placer stratégiquement, pour conserver le volume du tiers supérieur, ni trop droite comme celle de Trump, ni trop arrondie à la Beckham. Ensuite, la densité des cheveux implantés est cruciale. Avec la méthode DHI, seuls les greffons simples ou doubles (1 ou 2 cheveux présents dans le bulbe) sont implantés dans cette zone, afin de fondre graduellement les cheveux implantés dans les cheveux natifs, et créer un effet de densité progressif. L’ingrédient secret pour se prémunir de ces lignes droites à effet « champ de poireau » ? Une implantation irrégulière afin de recréer l’implantation naturelle des cheveux de cette zone.
Une chose est sûre, le look mythique du président américain n’aurait jamais vu le jour si celui-ci s’était tourné vers la greffe capillaire DHI à ses 30 ans ! Et pour cause, la dimension artistique de la méthode DHI lui aurait permis de reconstruire fidèlement sa ligne frontale en sauvegardant son implantation en « V » et par la même occasion, les proportions de son visage.
Côté densité, la technique du dense packing développée à partir de la méthode DHI aurait conféré à Trump une chevelure aussi dense que naturelle. Par sa finesse, le stylo implanteur permet une implantation très rapprochée des greffons par rapport aux méthodes FUT et FUE dont les trous de réception impliquent une plus ample distance entre les cheveux.
Le président américain n’aurait pas eu besoin d’adapter sa coiffure pour camoufler les cicatrices laissées par les autres interventions. La méthode DHI se base sur une vision douce, pointue et experte de la médecine esthétique. C’est ce qui lui permet de créer les résultats les plus naturels en matière de greffe capillaire, sans aucune marque ni cicatrice.
L’alopécie androgénétique évolue au fil du temps. Si la chute se stabilise progressivement, il arrive que plusieurs greffes soient nécessaires au cours d’une vie. C’est pourquoi la méthode DHI s’attache en outre à la préservation de la zone donneuse des patients, en améliorant les conditions de conservation et d’implantation des greffons extraits plutôt que d’en prélever excessivement pour s’assurer un taux de repousse satisfaisant.
Comme bien souvent, le diable se cache dans les détails.