Pour mieux comprendre l’évolution de la calvitie masculine, l’échelle de Norwood-Hamilton illustre les 7 stades successifs de l’alopécie androgénétique chez l’homme :
1. Au stade I de la calvitie chez l’homme, les golfes temporaux et frontaux se dégarnissent légèrement, ce qui est un signal de début d’alopécie androgénétique masculine.
2. Au cours d’une calvitie masculine de type II, le creusement des golfes continue et peut s’accompagner d’un éclaircissement du vertex. La ligne frontale peut commencer à reculer en phase 2A.
3. L’alopécie masculine s’intensifie au stade III. Le creusement des golfes devient de plus en plus important. Des cheveux du haut de l’arrière du crâne peuvent commencer à disparaître, au niveau du vertex.
4. Pour la calvitie homme de type IV, on constate un creusement des golfes temporaux-frontaux, ainsi qu’un éclaircissement au niveau de la zone de toupet et du tourbillon. La ligne frontale recule de plus en plus, jusqu’au milieu du sommet du crâne en phase 4A.
5. Au stade V, les 3 zones de calvitie se rejoignent. Le haut du crâne est complètement dégarni en phase 5A.
6. Le stade VI de la calvitie masculine correspond au creusement postérieur du tourbillon – tonsure, et à une perte des cheveux latérale, au-dessus des oreilles.
7. Au stade VII, l’évolution de la calvitie chez l’homme se termine par une alopécie hippocratique. Seules les couronnes basses de cheveux situées sur les tempes à hauteur des oreilles et la nuque sont visibles. Tous les cheveux du haut du crâne sont définitivement tombés, sur toute la circonférence de la tête.
James Hamilton fut le premier, dans les années 1950, à classer les niveaux successifs d’évolution de l’alopécie masculine, en découvrant une corrélation entre la chute de cheveux et les hormones masculines, notamment la testostérone, ainsi que les prédispositions génétiques.
Hippocrate lui-même, dès l’Antiquité, avait remarqué que les hommes castrés ne souffraient pas de chute de cheveux, contrairement à la plupart des hommes adultes.
Dans les années 1970, O’Tar Norwood a affiné le système de classement de Hamilton, désormais connu sous le nom d’échelle de Norwood, en ajoutant plusieurs phases intermédiaires pour une mesure plus précise de la calvitie masculine.
L’échelle de Ludwig distingue les 3 principaux stades de l’alopécie androgénique chez la femme, nom scientifique de la calvitie féminine :
Stade 1. Elle commence par un éclaircissement léger mais progressif au sommet du cuir chevelu. La ligne frontale antérieure est pour l’instant respectée.
Stade 2. Une raréfaction des cheveux autour de la raie médiane s’ensuit. La chute des cheveux est de plus en plus nette sur le sommet du crâne, mais la ligne frontale antérieure mesure toujours plus de 3 centimètres.
Stade 3. Il n’y a presque plus de cheveux sur la zone de la raie. L’alopécie androgénique s’est alors développée sur la majorité du sommet du crâne. La ligne frontale antérieure est réduite à moins de 3 centimètres, mais persiste légèrement.
L’échelle de Ludwig est donc un mode de classification de l’alopécie féminine permettant de choisir le traitement capillaire qui convient à chaque stade.
Grâce à l’échelle de Norwood et l’échelle de Ludwig, chaque personne peut évaluer le degré d’avancement de sa calvitie. À la Maison Lutétia, cette information est utile à nos médecins spécialistes du cheveu afin d’orienter chaque patient ou patiente vers le traitement capillaire le plus adapté à son besoin, parmi les différentes solutions.
La méthode DHI de greffe de cheveux pour hommes et femmes est une solution appropriée à plusieurs stades de la calvitie. Elle peut être associée aux traitements complémentaire MésoLed et ExoLED à Paris.