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Capillaire

La calvitie est-elle une maladie ?

La calvitie ou alopécie androgénétique est une disposition qui touche en moyenne 40% des hommes et des femmes. Cette condition précipite la chute des cheveux sur le sommet du crâne, et se déclare généralement entre 35 ans et 50 ans. Beaucoup parlent de "calvitie maladie" en désignant l'alopécie androgénétique comme une pathologie. Mais qu'en est-il réellement ? Dans cet article, retrouvez la définition, les causes ainsi que les traitements de l'alopécie androgénétique.

Qu'est-ce que la calvitie?

Alopécie androgénétique : définition

L'alopécie androgénétique est une condition hormonale et héréditaire. Elle intervient lorsque le gène de la calvitie est présent dans le génome du patient. La présence du gène induit par la suite un dérèglement hormonal, caractérisé par une hypersensibilité aux androgènes.

Les différents types de perte de cheveux

Il existe différents types d'alopécie. L'alopécie androgénétique est d'origine hormonale. Elle est héréditaire et se caractérise par une chute de cheveux chronique sur le dessus de la tête. Selon le type d'alopécie, les symptômes et les traitements diffèrent.

La pelade

La pelade, ou alopecia areata, est une chute de cheveux soudaine et localisée sur une plaque ovale de taille variable à un endroit aléatoire du cuir chevelu. Ce type de calvitie est d'origine auto-immune, et intervient lorsque les cellules sont attaquées par les anticorps de l'organisme.

L'alopécie de traction

Le troisième type d'alopécie est l'alopécie de traction. Cette condition est déclenchée par des tractions répétées et soutenues sur la racine des cheveux qui finissent par produire un traumatisme du bulbe pileux. Les personnes aux cheveux texturés sont les plus touchées, en raison des styles de coiffure communs comme des tresses collées, des tissages, des dreadlocks, ainsi que l'usage répété de la chaleur qui étire la fibre capillaire.

Quelles sont les causes de la calvitie ?

Causes génétiques

Selon la communauté scientifique, le gène de l'alopécie androgénétique se manifeste sur le chromosome X ou le chromosome 20. Dès lors, l'hérédité de cette condition semble être transmise par la mère (chromosome X). L'apparence des hommes de la famille du côté maternel peut être un bon indicateur des risques de développer une alopécie. Hériter du gène de la calvitie signifie avoir une prédisposition à l'alopécie androgénétique, ce qui augmente considérablement les chances d'en développer une.

Causes hormonales

L'alopécie androgénétique est déclenchée par un bouleversement hormonal, plus précisémment des androgènes. Les androgènes sont des hormones mâles qui favorisent le développement des organes génitaux ainsi que la pilosité. La chute des cheveux commence lorsque la testostérone interagit avec l'enzyme 5-alpha réductase, résultant en la production de dihydrotestostérone (DHT). La DHT se fixe par la suite sur les récepteurs androgènes qui se trouvent dans les follicules pileux. Sur la tête, ces récepteurs sont concentrés sur le devant de la tête, au niveau des golfes, de la ligne frontale ainsi que du vertex (tonsure), laissant la couronne hippocratique (l'arrière du crâne) intacte.

Chez les individus génétiquement prédisposés, la DHT provoque une miniaturisation du follicule pileux, qui produit dans un premier temps des cheveux de plus en plus fins et courts. Puis, la DHT raccourcit le cycle de vie du cheveu. Le cycle de croissance des cheveux (phase anagène) est considérablement réduit, et la phase de repos (phase télogène) s'allonge. Résultat : les cheveux tombent abondamment et rapidement, car la phase de croissance ne permet plus un renouvellement normal du capital capillaire.

Chez les femmes, le phénomène d'alopécie androgénétique s'exprime différemment. La quantité de DHT produite par l'organisme est plus faible que chez les hommes, en raison d'une sécrétion moindre de testostérone. La chute de cheveux se caractérise alors par un affinenement progressif de la chevelure sur le haut de la tête, induite par une perturbation du cycle de pousse du cheveu. C'est pourquoi l'alopécie androgénétique a plus tendance à être confondue avec l'effluvium anagène (chute de cheveux en phase de pousse) chez la femme.

Causes environnementales et liées au mode de vie

Le stress, la gestion des émotions, l'hygiène de vie et l'alimentation jouent également un rôle dans l'apparition de l'alopécie androgénétique. Cependant, leur impact est à nuancer. Ces éléments constituent davantage des facteurs aggravants plutôt que des facteurs déclencheurs. Par exemple, le stress physique et psychologique peut aggraver la diminution du capital capillaire.

Les troubles alimentaires et les carences participent à fragiliser la fibre capillaire en raison d'un déséquilibre nutritionnel. Il est également conseillé de porter une attention particulière à l'hygiène de vie et aux soins capillaires. Se laver les cheveux 2 à 3 fois par semaine permet de maintenir la santé du cuir chevelu et réguler la production de sébum. Veillez à utiliser des produits naturels, et éviter les compositions au silicone ou aux sulfates qui bouchent les pores du cuir chevelu et agressent la fibre capillaire. Il est judicieux de limiter l'utilisation de la chaleur sur les cheveux, ainsi que les styles de coiffures qui induisent une traction excessive sur la racine des cheveux.

Causes médicales

Il arrive aussi qu'une chute de cheveux soit causée par des facteurs extérieurs comme des traitements médicamenteux lourds (radiothérapie, chimiothérapie, anticoagulants...).

Diagnostic de la calvitie

En cas de doute sur l'origine de la chute de cheveux, il est fortement recommandé de consulter un médecin, un dermatologue ou un spécialiste capillaire. D'autant plus qu'un diagnostic précoce permet d'écarter toute autre cause sous-jacente, et élaborer un plan de traitement efficace. Le médecin procède alors à l'examen clinique de la densité des cheveux et du cuir chevelu afin de déterminer la présence du schéma de l'alopécie. L'inspection des golfes et du sommet de la tête, mais aussi de la peau du cuir chevelu fournit à l'expert des éléments précieux lui permettant de formuler un diagnostic précis.

Outre un examen clinique, il est également possible de réaliser des tests additionnels, comme des analyses de sang ou une biopsie du cuir chevelu par exemple. Chez les femmes, il peut être plus difficile d'élaborer un diagnostic précis, en raison des nombreuses fluctuations hormonales qu'elles connaissent au cours d'une vie. Dès lors, un bilan sanguin complet est souvent prescrit pour s'assurer du bon fonctionnement thyroïden ou ovarien par exemple. Saviez-vous que le syndrome des ovaires polykystiques était la cause la plus courante d'alopécie androgénétique chez la femme ? Dans tous les cas, il est nécessaire de consulter un professionnel de santé afin d'obtenir un diagnostic précis et personnalisé.

La classification de la chute de cheveux

Selon le genre, il existe deux modes de classification de l'évolution de l'alopécie. Pour les hommes, l'échelle de Norwood-Hamilton propose une classification de la chute de cheveux en stades. Pour les femmes, l'échelle de Ludwig propose un système similaire.

La calvitie est-elle une maladie ?

La calvitie pas considérée comme une maladie à proprement parler. L'alopécie androgénétique est classée comme une affection héréditaire et hormonale qui mène à l'épuisement prématuré du capital capillaire en raison d'une hypersensibilité aux androgènes. Cette condition découle d'une prédisposition génétique qui induit un dérèglement hormonal menant à un vieillissement précoce de la chevelure.

Bien que l'alopécie androgénétique ne soit pas considérée comme une maladie, elle peut être traitée médicalement. Dès lors, il existe une pression grandissante et un appel de la part du public pour faire considérer cette condition comme une maladie, notamment pour obtenir une prise en charge sur les traitements médicaux.

Impacts de la calvitie sur la vie quotidienne

Implications psychologiques

La chute de cheveux peut être difficile à vivre, et ressentie comme une fatalité par les patients qui en souffrent. Selon le type d'alopécie (androgénétique, forme de pelade, traction), les implications psychologiques ne sont certes, pas les mêmes, mais gravitent toutes autour de la perte de densité et de l'apparition du cuir chevelu. D'autant plus que le stress psychologique peut aggraver les problèmes de chute de cheveux. Alors, il est encouragé de discuter des effets sur l'estime de soi et sur la qualité de vie avec un professionnel de la santé mentale afin d'aborder l'avenir et les autres traitements plus sereinement.

Impacts sociaux et professionnels

L'impact sur la confiance en soi et l'estime de soi a parfois des répercussions sur les interactions sociales. Dans l'imaginaire collectif, la perte de cheveux est directement associée au vieillissement, pouvant conduire à un sentiment de perte d'attractivité virile chez les hommes, et de féminité chez les femmes.

Dans certains secteurs professionnels où l'apparence est très valorisée, une alopécie androgénétique peut constituer un frein à l'épanouissement professionnel. Il peut subsister des biais cognitifs inconscients et des stéréotypes basés sur le physique pouvant influencer les décisions d'embauche ou de promotion. Si ce phénomène reste rare, il est important d'en être conscient.

Prévention de la calvitie

La mésothérapie préventive

Lorsqu'un patient pense être prédisposé à l'alopécie androgénétique, ou en cas de dérèglement hormonal pouvant mener à une chute de cheveux, il est conseillé de réaliser un traitement préventif de mésothérapie.

La mésothérapie est une technique de médecine esthétique qui consiste à réaliser des micro-injections d'un solution bio-stimulante directement dans les couches superficielles du cuir chevelu.

La MésoLED est un traitement de prévention capillaire, permettant de conserver le capital jeunesse des cheveux. La formule injectée est composée de nombreuses vitamines et minéraux, de co-enzymes, d'acide hyaluronique hydratant et de Glutathion, un antioxydant puissant. À l'issue d'un protocole de 3 à 6 séances espacées de 15 jours, la chevelure bénéficie d'un nouveau souffle de vitalité. Les cheveux sont renforcés et brillants.

Traitements et solutions pour la calvitie

Traitements médicaux

Il existe 2 médicaments efficaces dans la lutte contre la chute de cheveux. Le Minodixil, disponible sans ordonnance, est un vasodilatateur. Il permet d'élargir les vaisseaux sanguins, et ce faisant, favoriser l'apport nutritif du bulbe pileux afin de booster la pousse.

Le finastéride permet quant à lui de stabiliser la chute de cheveux liée à l'alopécie androgénétique en inhibant la production de DHT. Disponible sous forme orale ou topique, il est conseillé de privilégier cette dernière à la place de la forme orale en raison des nombreux effets secondaires qui lui sont attribués. En revanche, ce médicament exclusivement destiné aux hommes, ou aux femmes ménopausées ou ne souhaitant plus d'enfants.

Traitements de médecine esthétique

La médecine esthétique propose plusieurs solutions pour traiter les symptômes de l'alopécie androgénétique.

La mésothérapie régénérative

Les ExoLED™ sont un traitement de mésothérapie permettant de stimuler la croissance du nouveau poil en phase anagène. Ce traitement est une thérapie régénérative aux exosomes. Les exosomes sont des facteurs de croissance synthétiques composés de biotine, de peptides de cuivre, de protéines ainsi que de lipides. Ces vésicules ont la particularité d'être capables de se déplacer de cellules en cellules afin de réparer les unités endommagées. Ce traitement agit au coeur du bulbe pilaire afin d'en booster la santé et bien sûr, la pousse. Il est conseillé de se tourner vers les exosomes à partir des premiers signes de chute avérée (plus de 100 cheveux par jour). À l'issue d'un protocole de 3 à 6 séances espacées de 15 jours, la chevelure est densifiée et éclatante.

La greffe capillaire DHI

La greffe de cheveuxest une intervention qui connaît une forte démocratisation depuis plusieurs années. Elle incarne la seule manière de restaurer définitivement la chevelure d'antan des patients présentant une alopécie androgénétique. Parmi la diversité des méthodes disponibles sur le marché, la méthode DHI est la seule méthode soumise à un protocole médical standardisé et codifié en une centaine d'étapes permettant d'obtenir les résultats les plus naturels et indécelables.

La Maison Lutétia propose la méthode DHI en exclusivité. Cette méthode se base sur une expertise médicale pointue et une puissance artistique inégalées. Très douce, cette technique défend le respect de la zone donneuse de chaque patient, afin de leur permettre de réaliser d'autres greffes dans le futur en cas d'alopécie non stabilisée. Le médecin, longuement formé à cette technique, réalise seul l'intervention du premier greffon extrait au dernier greffon implanté.

Grâce au stylo implanteur, un outil d'une grande finesse, le médecin contrôle la direction, l'angle ainsi que la densité du cheveux implanté. Ceci lui permet de reproduire authentiquement le schéma d'implantation naturel et unique du patient. Quelques mois après la greffe, le cycle recommence, et les nouveaux cheveux émergent sous forme de duvet. Un an après la greffe, une nouvelle chevelure dense s'apprécie. La réalisation d'une greffe est imperceptible et toujours sans cicatrices.

Alternatives non médicales

Pour celles et ceux qui désirent d'autres alternatives, il est possible de se tourner vers les perruques et les prothèses capillaires. Ces outils sont avantageux par leur coût et leur facilité d'usage. Néanmoins, ils nécessitent un entretien journalier ainsi qu'un remplacement en cas de lésion.

Du côté des cosmétiques, il existes diverses poudres et bombes colorées permettant de camoufler l'apparence du cuir chevelu et de feindre plus de densité. Ces produits sont assez contraignants. Ils imposent de n'avoir aucun contact avec la zone colorée, et peuvent parfois déteindre sur les vêtements. Leur résistance au temps et à l'eau, par exemple, n'est pas optimale.

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Comment bien vivre avec une calvitie ?

L'acceptation de la calvitie est différente selon chaque patient. Pour adopter une attitude bienveillante et positive, il est important de consulter un professionnel de santé qui pourra établir un diagnostic précis et détailler la diversité des solutions possibles. L'acceptation de cette condition passe aussi par la compréhension des causes et des phénomènes qui en sont à l'origine. C'est pourquoi il est nécessaire de bien s'informer à travers des sources fiables et expertes, afin d'élaborer une meilleure gestion de la problématique.

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