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Le port de la casquette aggrave-t-il la calvitie ? Le mythe de la "calvitie casquette"

La calvitie, aussi connue sous le nom d'alopécie androgénétique, est une disposition génétique et héréditaire qui touche aussi bien les hommes que les femmes. Dans la culture populaire et l'imaginaire collectif est née l'idée que la casquette provoque la calvitie. Décryptage d'un mythe.

La calvitie, aussi connue sous le nom d'alopécie androgénétique, est une disposition génétique et héréditaire qui touche aussi bien les hommes que les femmes. Cette disposition précipite la perte de cheveux. Chez l'homme, cette chute débute entre 25 et 35 ans au niveau de la ligne frontale et des golfes, ainsi que sur le sommet de la tête. Au fur et à mesure que l'alopécie progresse, le haut du crâne devient imberbe. Chez la femme, l'alopécie androgénétique se caractérise par une chute de cheveux diffuse sur le haut du crâne, et peut émerger à tout âge. Au fil du temps, un phénomène émerge : la "calvitie casquette".

Une des légendes urbaines les plus ancrées en matière de calvitie est celle selon laquelle le port de casquette précipiterait la chute de cheveux. Dans cet article sommaire, retrouvez nos explications du lien entre casquette et calvitie afin de démêler le mythe de la réalité et rétablir les faits scientifiques.

Qu'est-ce que la calvitie ?

La calvitie, soit l'apparence d'un crâne dégarni, est le dernier stade de l'alopécie androgénétique, une disposition hormonale et héréditaire. Elle intervient lorsque la testostérone interagit avec l'enzyme 5-alpha réductase, résultant en la production de dihydrotestostérone (DHT). La DHT raccourcit la phase anagène (phase de croissance) des cheveux, et prolonge la phase télogène (phase de repos) du cycle de vie du cheveu, précipitant la chute. L'alopécie androgénétique est plus courante chez ces messieurs, en raison d'une forte sécrétion de testostérone, néanmoins 30 à 40% des femmes y sont sujettes au cours de leur vie.

Il existe plusieurs types d'alopécie : l'alopécie androgénétique (calvitie), l'alopécie aerata (pelade) qui se caractérise par une chute et une absence de cheveux localisée sur des plaques ovales de taille variable, et l'alopécie de traction qui se produit à force d'étirer la fibre capillaire. La thématique de la chute de cheveux est globalement très préoccupante aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Alors, il est important de se tourner vers des sources d'information fiables.

Origines du mythe : La casquette aggrave-t-elle la calvitie ?

Depuis le 18ème siècle, les chapeaux (melon, haut de forme...) sont des accessoires incontournables de la mode masculine et féminine. Cette riche histoire des couvre-chefs évolue avec le temps, et petit à petit ces chapeaux sont remplacés par les casquettes dans le prêt-à-porter. Elles deviennent pour certaines personnes comme une deuxième peau, ou deuxième chevelure.

Le mythe de la casquette comme facteur d'origine de la calvitie peut être daté aux années 70 et 80. À cette époque, la recherche se tourne progressivement vers la chute de cheveux afin de comprendre ses mécanismes et de proposer des solutions aux personnes qui en souffrent. Les chercheurs étudient alors le taux d'évaporation de la sueur sur le front et la tête d'un homme, dont ils s'aperçoivent qu'il est bien supérieur à celui des femmes ou des enfants. Ceci est le cas notamment à cause de la barbe des hommes ainsi que l'utilisation de produits coiffants comme la cire ou la pommade, qui participent à élever la température de la tête en retenant la chaleur. Ils cherchent à établir un lien de corrélation entre le processus de refroidissement de la tête (et du cerveau) et l'alopécie androgénétique, et identifient alors les chapeaux et les casquettes comme des éléments entravant l'évaporation de la chaleur. Il n'en fallait guère davantage pour que le mythe de la casquette qui étouffe le cuir chevelu et les cheveux soit né.

Selon ces chercheurs, la perte de cheveux était un processus naturel de thermorégulation pour les hommes. Pour eux, la chaleur du cuir chevelu est en lien direct avec la perte de cheveux. Perdre leurs cheveux avec l'âge leur permettent d'optimiser le refroidissement de la tête. Ces théories sont rapidement discréditées, mais ce mythe implanté dans l'imaginaire collectif sur le comportement des cheveux demeure. Veillez donc à faire attention aux idées reçus !

Casquette et alopécie de traction : y a-t-il un rapport direct ?

La relation entre casquette et chute de cheveux est en premier lieu attribuée à l'alopécie de traction. En apparence, cette alopécie se caractérise par une chute de cheveux diffuse, focalisée sur la ligne frontale et les côtés de la tête où les cheveux sont les plus fragiles. L'alopécie de traction se déclare après des tractions répétées sur la racine des cheveux. Le plus souvent, elle touche les femmes aux cheveux texturés qui réalisent souvent des coiffures comme des tresses collées, des dreadlocks, des tissages, et qui font un usage régulier de la chaleur. Cette agression permanente du bulbe du cheveux a pour effet d'accélérer la chute. On estime que dans une vie, un bulbe pilaire donne naissance à 20 à 25 cheveux. Les cycles de vie des cheveux étant raccourcis, ces derniers arrêtent de pousser prématurément.

Dès lors, le mythe de la casquette s'inspire de l'alopécie de traction, et se nourrit de l'idée que la casquette exerce une pression sur la racine du cheveu, menant à sa chute. On retrouve des articles de magazine ou des rubriques "my daily routine" qui propagent l'idée que porter une casquette toute la journée aurait une incidence sur la circulation sanguine du cuir chevelu, ce qui précipiterait la chute des cheveux. La fréquence du port de la casquette est également remise en question, quand bien même il n'existe aucune preuve scientifique.

Les véritables causes de la calvitie

En réalité, l'alopécie androgénétique, menant à la calvitie, est causée par des fluctuations hormonales le plus souvent héréditaires. Lorsqu'on observe cette tendance dans l'historique familial, les chances d'en développer une sont accrues.

Entre 30 et 40 ans, le comportement des hormones, notamment la testostérone, fluctue et mène le cheveu du follicule à cesser de se régénérer. Ce faisant, on observe un recul progressif de la ligne frontale ainsi qu'un dégarnissement du sommet du crâne, qui se rejoignent progressivement jusqu'à laisser le haut de la tête nue. Il est important d'appliquer consciencieusement de la crème solaire sur cette partie pour éviter les coups de soleil. Il arrive aussi que l'alopécie se déclare plus tôt. Dans ce cas là, il existe des solutions contre la calvitie précoce (en dessous de 30 ans).

Le dérèglement hormonal, notamment chez les femmes, peut également mener à une chute de cheveux. Le mode de vie et l'alimentation jouent aussi un rôle dans la santé capillaire. Par exemple, est important de consommer suffisamment d'antioxydants et de vitamines B pour encourager la résistance pilaire. Certains traitements médicamenteux lourds peuvent également induire une chute de cheveux.

Les causes de la chute de cheveux d'autrui peuvent être différentes de votre propre chute. Afin de les déterminer, il est indispensable de consulter un médecin, un professionnel capillaire ou un dermatologue.

L'impact réel du port de casquettes sur les cheveux

En réalité, il n'existe aucune sorte de preuve scientifique attestant du rôle de la casquette ou de tout autre couvre-chef dans la chute de cheveux. Non, une journée entière à porter une casquette n'est pas une mauvaise journée pour les cheveux. La même chose peut être dite des produits coiffants et texturants soi-disant néfastes pour la santé des cheveux, comme le spray eau thermale ou le spray eau de mer. Ce dernier avait été pointé du doigt en raison de son acidité, qui n'a en réalité aucune incidence sur la santé du cuir chevelu.

Néanmoins, le port régulier de casquettes peut mener à d'autres problématiques. La casquette, surtout lorsqu'elle est utilisée depuis longtemps, a tendance à graisser les cheveux. En cas de dermatite séborrhéique, une surproduction de sébum associée à la prolifération de levures (plaques rouges, pellicules, desquamation du cuir chevelu), il peut être judicieux de laisser le cuir chevelu à l'air libre, car la chaleur et l'humidité peuvent favoriser le développement des levures. Un infection du cuir chevelu affecte la perte de cheveux dans certains cas, c'est pourquoi il est nécessaire de consulter un médecin dès l'apparition de signes anormaux.

Si le cuir chevelu est sain, le port de casquette n'entrave en rien sa santé.

Les conseils de la Maison Lutétia pour protéger vos cheveux

Un cuir chevelu sain commence par une hygiène capillaire rigoureuse. Il est conseillé d'inclure des produits bio, naturels et revitalisants dans la routine de soin. À l'inverse, évitez les shampoings à base de silicone ou de sulfates, irritants pour le cuir chevelu. L'utilisation d'un sérum purifiant une fois par semaine peut aider à maintenir l'intégrité de la barrière cutanée, et désengorger les pores du sébum peut être prise en considération.

Lors du choix de la casquette, il peut être judicieux de s'orienter vers des matières légères et aérées telles que le coton pour l'hiver, et le lin pour l'été. Les matières plus rigides comme le cuir ou le synthétique peuvent accentuer la transpiration du front et du cuir chevelu. Concernant l'ajustement de la casquette, il est bon de s'assurer qu'elle soit assez serrée pour tenir en place, mais pas trop sous peine de causer de l'inconfort au fil de la journée.

La technologie ne cesse de nous surprendre ! Saviez-vous qu'il existe même des casquettes et des chapeaux équipés de LED ? Les lumières rouge et orange ont des propriétés revitalisantes et régénératrices. Les personnes présentant une perte de cheveux ou une inflammation du cuir chevelu peuvent se tourner vers ces nouveaux gadgets aux propriétés apaisantes.

Les solutions proposées à la Maison Lutétia

Il existe bon nombre de solutions pour les personnes présentant une perte de cheveux. Par exemple, a la Maison Lutetia nous avons des solutions à la calvitie qui se déclinent selon le stade de l'alopécie.

En cas de chute modérée des cheveux, les ExoLED™ sont idéaux. Ce traitement se base sur le principe de mésothérapie : des micro-injections d'une solution bio-régénérative directement dans les couches superficielles du cuir chevelu. Dans le cas des ExoLED™, la solution injectée est composée d'exosomes, des facteurs de croissance synthétiques. Ceux-ci sont composés de biotine, de peptides de cuivre, des protéines ainsi que des lipides. Cette solution est conçue pour booster la pousse des cheveux en stimulant la régénération cellulaire. Cette action est complémentée par la mésothérapie qui stimule la circulation sanguine, afin de favoriser l'apport des nutriments vers le bulbe en vue de ralentir la calvitie.

Dans le cas où l'alopécie est avancée, seule la greffe capillaire permet de retrouver de la densité définitivement. À la Maison Lutétia, la méthode DHI est pratiquée en exclusivité. Celle-ci est structurée par un protocole médical standardisé d'une centaine d'étapes, réalisable seulement par un médecin ayant été spécialement formé à cette méthode. Pas de petites mains pendant l'intervention : la greffe capillaire DHI est réalisée par le même médecin du début à la fin.

Cette méthode se base sur un strict respect de la zone donneuse de chaque patient, afin de permettre d'autres greffes dans le futur en cas d'alopécie non stabilisée. À la suite de l'extraction, les greffons sont conservés dans une solution d'hypothermosol entre 2°C et 8°C pour une préservation optimale. Grâce à un stylo implanteur de 0,6mm de diamètre, le médecin contrôle l'angle et la direction de l'implantation, mais aussi la densité du cheveu implanté. La méthode DHI repose donc sur un pacte pointu entre excellence médicale et dimension artistique, qui permet au médecin de créer un résultat naturel et imperceptible, toujours sans cicatrices.

Du coup, avec ou sans casquette ?

Il est important de briser le mythe de la casquette et la calvitie. Scientifiquement, il n'existe aucun lien de corrélation entre le port de la casquette, même fréquent et prolongé, à l'alopécie androgénétique ou l'alopécie de traction.

Une bonne hygiène de vie et une routine de soin adaptée peut aider à limiter les problèmes de perte de cheveux, lorsque leur cause n'est ni médicale ni hormonale.

Dans tous les cas, il est absolument nécessaire de consulter un professionnel de santé en amont de tout traitement afin de faire le point sur les causes de la perte de cheveux et d'y donner suite de manière ciblée et efficace.

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