A seulement 36 ans, Rafa aurait déjà eu deux fois recours aux implants capillaires, en l’espace de 2 ans. Cela peut sembler beaucoup lorsque l’on sait que la zone hippocratique est une source capillaire limitée, et que le champion continue à perdre ses cheveux de façon régulière et abondante. En effet, si les implants ne tombent jamais, les cheveux naturels, qui eux, sont programmés pour tomber, finissent par chuter un jour ou l’autre, avec des pics de perte environ tous les dix ans, la calvitie se stabilisant entre 50 et 55 ans. Il est donc judicieux de ne pas piller le capital capillaire du patient, afin d’étaler les interventions et pouvoir lui offrir une densification progressive et naturelle.
Si sa première greffe capillaire en 2016 semble plutôt réussie, Rafael ne profite pas longtemps de ses résultats, sa calvitie continuant à s’accentuer. C’est la raison pour laquelle en 2018, il remet le couvert et s’offre une nouvelle intervention, avec possiblement une nouvelle greffe de 10 000 cheveux. La zone donneuse du champion, ayant été largement prélevée, et ne paraissant pas particulièrement riche, risque de ne pas permettre une troisième intervention, qui semble nécessaire au vu de l’état de sa calvitie en 2021, présentant une faible connexion entre la zone implantée et la zone où la perte de cheveux a progressé.
Il se pourrait donc que Rafael doive s’accommoder de ses résultats actuels, peu satisfaisants, avec une chevelure très clairsemée, qui va vraisemblablement continuer à s’affiner avec le temps. Nos experts lui conseilleraient de réaliser une dermopigmentation, qui consiste à combler les zones glabres à l’aide d’un « tatouage » non-définitif, réalisé dans les couches superficielles de la peau à l’aide de pigments hypoallergéniques doux pour cuir chevelu. Des micro-points sont dessinés pour donner une impression de densité naturelle.