Il existe 2 types de cheveux synthétiques : des implants simples (1 cheveu), et des implants multiples qui permettent d’implanter 3 à 12 cheveux simultanément. Ces cheveux sont fabriqués à partir de nylon et de nitinol, des matières synthétiques dérivées du plastique. Il est possible alors d’en choisir la couleur et la texture.
Les cheveux synthétiques peuvent être implantés manuellement ou mécaniquement, toujours sous anesthésie locale. Le procédé ne diffère guère selon la méthode : à l’aide d’un petit crochet, la racine est introduite dans le cuir chevelu. Pour garantir la traction, l’extrémité de l’implant est nouée dans les tissus cutanés.
Cette technique est plus invasive qu’une greffe de cheveux naturels, car l’ancrage du cheveu synthétique nécessite une implantation plus profonde dans les tissus. La nature synthétique du cheveu pousse l’organisme à le traiter comme un corps étranger, ce qui explique notamment les nombreuses réactions causées par cette méthode.
Cette méthode de greffe capillaire peut incarner une option pour les personnes disposant d’une zone donneuse limitée ou inexistante qui les disqualifierait d’une greffe capillaire naturelle. Par exemple : les personnes présentant une alopécie androgénétique à un stade Norwood avancé, et particulièrement les femmes, dont l’alopécie se caractérise généralement par une perte de cheveux diffuse.
À l’inverse, cette méthode n’est pas indiquée pour les patients qui souffrent de maladie auto-immune ou de maladie du scalp en raison du risque infectieux caractéristique de cette méthode. Concernant l’alopécie cicatricielle, qui est une maladie auto-immune, la communauté médicale est partagée. Notre médecin ne conseille pas les implants synthétiques dans ce cas-là.
La méthode émerge dans les années 70 aux États-Unis, et est ensuite interdite par les autorités sanitaires, en 1983, à la suite d’une multitude de cas d’infections, de surinfections, et de nécroses. Parmi les problèmes récurrents : allergie, dermite, rejet de la fibre synthétique, alopécie cicatricielle, hypersensitivité, abcès… En Europe, il faut attendre 1996 pour que l’intervention soit autorisée, à la suite de l’émergence de matériaux biocompatibles.
Aujourd’hui, une greffe capillaire synthétique ne peut dépasser entre 600 et 800 cheveux implantés, un nombre dérisoire comparé aux besoins des alopécies avancées, mais aussi aux possibilités offertes par la greffe capillaire naturelle.
Lorsque l’on pense à opter pour cette méthode éphémère, il est capital de prendre en compte le besoin fréquent de remplacer les fibres tombées. Les implants synthétiques nécessitent en effet des retouches constantes pour entretenir la densité de la chevelure, ce qui représente des dépenses incessantes.
On ne compte malheureusement plus les cliniques low-cost qui prolifèrent en proposant ce genre de prestations. Peu coûteuses, elles les facturent au prix fort à une patientèle parfois fragile et désabusée présentant une alopécie sévère. Pour attirer toujours plus de clients, elles s’appuient sur divers ressorts marketing comme la publicité ciblée dans le but de donner l’illusion d’un établissement renommé et populaire.
Ce manque notoire de qualité, c’est précisément ce qui peut représenter un danger pour la patientèle. Suivi post-opératoire insuffisant, hygiène douteuse, mauvaise évaluation de la candidature du patient… Tant d’éléments qui, associés à une technique controversée, expliquent la recrudescence des complications post-opératoires.
La greffe de cheveux synthétiques présente un certain nombre d’inconvénients aussi bien esthétiques, financiers que sécuritaires. La nature synthétique ainsi que la méthode d’implantation invasive détériorent la santé du cuir chevelu.
L’implantation peut entraîner la destruction des cheveux natifs environnants, et mener à la formation de tissu cicatriciel (fibrose) pouvant résulter en une alopécie cicatricielle. Si tel est le cas, une greffe de correction sera plus difficilement envisageable en raison de la dévascularisation des tissus ; un terreau hostile à la pousse de greffons naturels.
Les résultats quant à eux, se caractérisent surtout par leur fragilité. En l’absence d’un bulbe pilaire auquel s’ancrer, le cheveu synthétique a tendance à rapidement tomber. L’implantation en ligne frontale peut également donner cet effet « cheveux de poupée » en raison de l’épaisseur de la fibre synthétique. Concrètement, il s’agit d’une méthode peu efficace aux résultats inesthétiques, qui devient rapidement onéreuse en raison des nombreuses retouches nécessaires.
La greffe capillaire naturelle est la manière la plus fiable et effective de traiter l’alopécie, aussi bien chez l’homme que chez la femme. Ce traitement se base sur une extraction de cheveux à l’arrière de la tête (zone donneuse), en vue d’une implantation au niveau des zones éclaircies. Les résultats sont naturels et surtout, permanents… À condition que la méthode de greffe capillaire utilisée soit de qualité !
En matière de greffe de cheveux, la méthode DHI est le protocole standardisé le plus abouti et réalisé par un médecin spécialement formé du début à la fin. Fruit d’années de recherche et de perfectionnement, cette technique se base sur une centaine d’étapes qui requièrent aussi bien des compétences médicales excellentes, qu’un sens artistique affûté pour obtenir les résultats les plus naturels sur le marché. En France, la Maison Lutétia est le seul établissement habilité à la greffe capillaire DHI.
Lorsqu’un qu’on parle de greffe capillaire, il peut être tentant de vouloir faire des économies. Néanmoins, les méthodes de greffe capillaire low-cost (FUE, FUT, greffe capillaire synthétique) finissent bien souvent par vous coûter davantage en corrections et en retouches qu’une intervention de haut vol. Si vous avez un budget limité, il paraît infiniment plus judicieux d’opter pour une greffe capillaire de qualité qui offre instantanément des résultats irréprochables et permanents.
Dans le cas où votre alopécie vous disqualifie d’une greffe capillaire en raison d’une zone donneuse insuffisante, la micropigmentation capillaire peut vous aider à camoufler une perte de densité. Cette technique consiste à réaliser un tatouage semi-permanent sur le cuir chevelu pour imiter l’implantation naturelle des cheveux, et donner l’illusion d’une plus ample masse capillaire.
Si vous portez vos cheveux courts, pourquoi ne pas opter pour un effet « crâne rasé » ultra-réaliste grâce à la tricopigmentation ? Nos pigments doux sont d’origine 100% naturelle, et sont déposés sans douleur en micro-points dans les couches superficielles du cuir chevelu. La micropigmentation incarne alors une solution rapide, indolore et durable pour dissimuler une alopécie. Les résultats durent environ 2 ans avant de nécessiter un rehaussement des pigments.
