Quels sont les taux de réussite de la greffe de cheveux ?

Née dans les années 70, cette méthode consiste à prélever une bande de cheveux à l'arrière du crâne afin d'en extraire les greffons et les réimplanter dans les zones clairsemées via la réalisation de trous de réception. Cette intervention est la plus invasive sur le marché. Pointée du doigt pour ses résultats inesthétiques, la méthode FUT laisse une large cicatrice à l'arrière de la tête, et mène la plupart du temps à l'effet "champ de poireaux" au niveau de la ligne frontale. L'implantation paraît très peu naturelle.

Symbole des années 90 et 2000, cette intervention introduit l'utilisation d'un punch pour extraire les unités folliculaires. L'implantation se fait par la création de trous de réception grâce à une lame, au sein desquels le médecin introduit l'unité folliculaire prélevée. Ce procédé ne permet pas une implantation rapprochée des greffons, et mène à des résultats peu naturels. Les trous de réception encouragent le médecin à implanter les greffons perpendiculairement au crâne, donnant lieu à l'inesthétique effet "cheveux de poupée" au niveau de la ligne frontale. La méthode FUE est également le symbole du tourisme capillaire en Turquie.

La méthode DHI (Direct Hair Implantation) est la technique de greffe la plus aboutie pour plusieurs raisons. D'abord, les médecins sont rigoureusement formés pendant 18 mois au protocole médical DHI codifié en plus d'une centaine d'étapes. Puis, cette méthode est aujourd'hui la seule à aborder les implants capillaires comme une intervention artistique. Chaque schéma d'implantation est unique à chaque patient : la réussite d'une greffe capillaire dépend alors de la capacité du médecin à le reproduire fidèlement. Ici, l'expérience du chirurgien, mais aussi les outils utilisés sont cruciaux.

Avec la méthode DHI, la reprise des greffons et leur implantation se fait par un stylo implanteur d'un diamètre de 0,8mm, qui permet au médecin de contrôler la densité, l'angle, la profondeur et la direction du cheveu implanté. Si son coût est globalement supérieur aux autres techniques, cette méthode de greffe de cheveux donne lieu aux résultats les plus naturels sur le marché, et rend les implants capillaires imperceptibles.

De manière générale, la présence de cicatrices aide à reconnaitre une greffe ratée. La greffe de cheveux FUT, décrite en haut de page, est connue pour laisser par la suite une large bande de tissu cicatriciel à l'arrière de la tête. Cette méthode aujourd'hui dépassée est à l'origine de la majorité des échecs de greffe capillaire. Pour une telle opération, le taux de repousse des cheveux approche les 70%. La greffe capillaire FUT peut améliorer la vie des personnes aux petits budgets, ou de celles et ceux qui souhaitent une session unique.

La greffe de cheveux FUE peut aussi laisser des cicatrices en raison de la réalisation de trous de réception. Ici, le taux de repousse des cheveux se situe entre 70 et 90%. La régénération de la zone donneuse est meilleure, mais cette technique permet difficilement d'obtenir une chevelure dense. Les cheveux implantés entament leur repousse après quelques mois, pour des résultats définitifs à 12 mois. On peut faire appel à cette technique de greffe lorsque la zone donneuse est dense, ou qu'on a besoin d'une intervention rapide car la FUE peut être pratiquée par plusieurs mains en même temps.

La méthode DHI induit une vraie révolution dans la greffe de cheveux suite aux avancées technologiques. Dès les premiers symptômes d'alopécie, cette méthode de greffe de cheveux permet des restaurations capillaires subtiles à plusieurs niveaux (ligne frontale, golfes, vertex etc...). Cette méthode de greffe de cheveux permet un taux de repousse  qui se situe entre 95 et 99% grâce à sa grande précision, ainsi qu'une couverture optimale de toute la chevelure. La greffe de cheveux DHI est particulièrement avantageuse pour celles et ceux qui souhaitent un résultat subtil, naturel et toujours sans cicatrice. C'est au fini authentique qu'on peut reconnaitre une greffe réussie.