Le robot ARTAS est un robot d’extraction capillaire autonomisée. Il se compose d’un ordinateur central, ainsi que d’un bras équipé d’un punch extracteur qui peut être automatique ou dirigé par le médecin. L’ordinateur central est équipé d’un système d’intelligence artificielle qui lui permettrait de faire un tri parmi les greffons et de sélectionner uniquement les plus viables.
Bien que cette technique soit nommée « implantation folliculaire automatisée », le robot ARTAS est uniquement utilisé pour l’extraction des greffons. L’usage du mot « implantation » se réfère à la création de trous d’implantation dans le cuir chevelu dans lesquels des assistants ou « techniciens » viendraient placer les follicules à l’aide de forceps.
La technologie IFA du robot ARTAS est surtout plébiscitée pour le gain de temps qu’elle est censée permettre. La machine peut atteindre jusqu’à 900 greffons prélevés en 1 heure, pour 3000 extraits en une session. En regardant de plus près, l’industrialisation de la greffe capillaire pose un certain nombre de questions quant à l’éthique et à la formation des médecins qui l’utilisent.
La rapidité du robot ARTAS peut paraître impressionnante pour un public non-avisé. Pour les médecins bien formés, le robot ARTAS est davantage un gadget marketing. Un praticien expérimenté peut en effet extraire tout autant de greffons manuellement avec des résultats plus contrôlés.
Ainsi ARTAS semble surtout être une béquille pour ceux qui manquent de compétences, avec l’objectif de rendre la présence du médecin presque accessoire.
Nous recommandons alors la prudence envers les établissements qui présentent cette technologie comme « révolutionnaire », ce qui incarne surtout un aveu de l’incompétence de leurs médecins.
La greffe capillaire avec le robot ARTAS n’est en réalité ni plus ni moins qu’une simple FUE.
Cette méthode n’offre pas toujours des résultats homogènes, pouvant laisser des cicatrices et un effet « champ de poireaux » disgracieux en raison des trous de réception. L’implantation folliculaire autonomisée est pointée du doigt car elle mène souvent au saccage de la zone donneuse des patients, qui se retrouvent par la suite incapables de réaliser d’autres greffes ou une greffe de correction.
D’autre part, la greffe capillaire ARTAS nécessite plusieurs opérateurs travaillant simultanément sur le même patient. Le robot, ainsi qu’une batterie de « petites mains » s’assurant du bon déroulé de l’intervention puisque le médecin n’est pas nécessaire.
Résultat : lorsque 2 ou 3 intervenants replacent les follicules dans les trous de réception, la multiplicité des acteurs crée de la confusion en salle d’intervention. Les cheveux ne sont pas implantés de la même manière ; ce rythme industriel mène à des résultats inégaux et inesthétiques.
Un projet de restauration capillaire nécessite du temps et une technique artistique qui sera visible au-dessus de votre front. Cela ne paraît-il pas impensable de choisir une méthode qui privilégie le gain de temps à la qualité de la greffe dont vous porterez les résultats à vie ?
Le robot ARTAS est davantage le reflet d’une stratégie économique que d’un progrès technologique. Il permet de maximiser le nombre de greffons extraits et implantés grâce au système IFA et de diminuer le temps passé par le médecin sur chaque patient afin d’augmenter la productivité et les recettes d’un centre esthétique. Dans ce contexte, on comprend vite que ce n’est pas le bien-être du patient qui se situe au centre des préoccupations... Mais plutôt son portefeuille.
Pire encore la majeure partie des médecins qui font de la greffe capillaire à l’aide du Robot Artas ne savent souvent pas faire de greffe capillaire eux-mêmes. Comme lors du tournage de l’émission 66 minutes sur M6 « Prêts à tout pour être beaux », le 14/05/2017, lorsque la machine tombe en panne en plein tournage, l’équipe sur place ne sait plus trop quoi faire.
Dans la plupart des domaines, on se réjouit de voir les avancées technologiques faciliter l’activité humaine. Néanmoins, on souligne la dangerosité d’un tel procédé lorsqu’il se veut automatiser une intervention essentiellement artistique et artisanale. Le succès d’une greffe capillaire dépend, certes, du taux de repousse des greffons implantés, mais surtout de l’aspect esthétique du traitement.
La méthode DHI, pratiquée en exclusivité à la Maison Lutétia, est le protocole médical standardisé le plus abouti en matière d’implants capillaires. Cette méthode décline une centaine d’étapes méticuleusement codifiées réalisées par un médecin spécialement formé du premier follicule extrait au dernier follicule implanté, soit toute l’intervention qui n’est jamais déléguée par le médecin à des « assistants » ou « petites mains ».
Le stylo implanteur de la méthode DHI, d’une finesse de 0,9 mm, est d’une précision chirurgicale : il ne laisse aucune cicatrice, et permet au médecin de contrôler l’angle, la direction ainsi que la profondeur du cheveu implanté. Ceci lui permet de recréer le schéma d’implantation naturel des cheveux, propre à chaque patient, afin d’obtenir un résultat naturel et imperceptible.
La méthode DHI incarne la méthode la plus humaine et personnalisée. Le médecin prend le temps d’élaborer le plan de traitement avec le patient, et d’implanter un à un les greffons pour un rendu subtil. Cette méthode incarne l’alliance experte entre excellence médicale et ambition artistique. Des implants capillaires sur-mesure et indétectables, c’est ce que vous méritez.
