Un bouton d’acné apparaît lorsqu’un pore est obstrué de sébum et qu’une bactérie y trouve le refuge idéal pour se développer. Sa multiplication entraîne une inflammation localisée de la peau ; le bouton rougit à mesure qu’il se gonfle et se gorge de sébum et de kératine. Après l’inflammation, une tache pigmentaire brune, rouge ou violacée peut subsister.
Après l’inflammation, une tache pigmentaire peut prendre plusieurs formes selon ses conditions de cicatrisation. Lorsque l’inflammation est profonde et que plusieurs couches du derme sont abîmées, la peau peut réagir en se rétractant vers l’intérieur, résultant en un affaissement. Cette cicatrice atrophique laisse alors un creux dans la peau à l’emplacement du bouton.
Les taches pigmentaires peuvent aussi se présenter sous la forme d’une bosse, souvent rouge. Lorsque la cicatrisation se fait trop vite, notamment lorsque la peau est exposée au soleil, le derme devient plus épais et crée un relief ; c’est une cicatrice hypertrophique.
L’exposition au soleil est un paramètre crucial à prendre en compte lors de la cicatrisation des boutons, car elle stimule la production de mélanine. Lorsque la peau est rouge et inflammée, la mélanine créée sera naturellement plus foncée que le reste du visage, tandis que le soleil fixe la tache sur l’épiderme.
Comme les taches pigmentaires sont liées à la pigmentation de la peau, plus la peau est foncée, plus elle est susceptible de développer de l’hyperpigmentation à cause d’une hypersécrétion de mélanine. Dès lors, les phototypes foncés (y compris les peaux asiatiques) sont les plus concernés par l’apparition de taches d’acné.
Ne pas triturer ses boutons : il est absolument déconseillé de toucher aux boutons d’acné. Si beaucoup sont tentés de les presser, il y a non seulement un risque de surinfection, mais aussi de cassure du bouton à l’intérieur de la peau. C’est notamment ce qui mène à l’infection des couches antérieures du derme, et qui donne lieu aux cicatrices atrophiques.
Bien se protéger du soleil : pas d’exposition au soleil sans un SPF 50+ ! Le soleil joue un rôle central dans l’apparition des taches pigmentaires en général, mais surtout celles d’acné. Adopter une crème solaire dans sa skincare quotidienne est le premier pas à faire pour limiter l’apparition de taches.
Heureusement, de nombreuses solutions existent pour se débarrasser des taches pigmentaires causées par l’acné, quel que soit le phototype ou le type de peau. Une consultation avec un médecin expert permet d’identifier la nature de vos taches pigmentaires, ainsi que votre indication de traitement selon votre type de peau. Ce diagnostic permet d’établir un plan de traitements sur-mesure, adapté à vos besoins uniques, pour obtenir de vrais résultats.
Pour traiter les taches sur les phototypes clairs (2 maximum), un protocole de peelings médical est préconisé. En fonction du nombre, de la taille et de l’intensité des taches, le peeling TCA superficiel (15) ou le TCA Forte (Phenol) peuvent être indiqués.
Les peelings TCA permettent d’exfolier en profondeur la peau et stimuler le renouvellement cellulaire. Riche en acide trichloracétique, ce protocole permet de débarrasser l’épiderme de ses couches superficielles et, se faisant, effacer les taches d’acné. La peau bénéfice en outre d’une action lissante et d’un coup d’éclat instantané.
Seuls les phototypes clairs peuvent être traités.
Protocole : Les peelings nécessitent une préparation de la peau 15 jours en amont du premier traitement à la Maison Lutétia, grâce à des produits prescrits par le médecin lors de la consultation esthétique. Il est préconisé de nettoyer la peau matin et soir, d’appliquer une crème qui vise à mettre les mélanocytes au repos combinée à une protection solaire. En stimulant la régénération cellulaire, les bénéfices du protocole sont multipliés.
Concernant les traitements médicamenteux : les traitements topiques tels que le peroxyde de benzoyle, l’acide rétinite etc. sont à arrêter impérativement deux semaines avant le peeling. Si vous utilisez de l’istrétinoïne (type Roaccutane), vous devez l’arrêter 6 mois avant la première séance.
Le LaseMD Ultra est particulièrement indiqué pour le traitement des taches pigmentaires, notamment sur les phototypes foncés. Ce laser doux permet de réaliser une abrasion cutanée superficielle en amont de l’application d’une solution à l’acide tranexamique, actif très efficace pour le traitement de la pigmentation.
Le laser crée des canaux d’absorption qui permettent à la solution gorgée d’actifs de pénétrer en profondeur les couches de la peau. Grâce à sa douceur, ce laser limite les risques de dépigmentation auxquels les phototypes foncés sont sujets. 3 à 6 séances espacées de 2 semaines sont préconisées pour pérenniser les résultats.
Tous les phototypes peuvent être traités.
Ce laser à Lumière Pulsée Intense produit de l’énergie capable d’atteindre et absorber les pigments foncés dans la peau. Grâce à son effet chauffant, le laser pigmentaire stimule les synthèses de collagène et d’élastine pour améliorer la qualité de la peau, tout en éclaircissant les taches pigmentaires.
Cette solution n’est pas tant conseillée pour le traitement des cicatrices (atrophiques ou hypertrophiques), mais bien pour les taches pigmentaires sans relief qui subsistent après l’apparition d’un bouton. Pour un traitement efficace, comptez 1 à 4 séances espacées d’1 mois, avec d’éventuelles séances d’entretien tous les 2 ans.
Les peaux très mates à noires ne peuvent être traitées.